Une miniature persane : Shapur montre le portrait de Khosrow à Shirin attribué à Mirza Ali. Un art figuratif en terre d’Islam. Souvent appréciée pour son aspect chatoyant et son caractère exotique, la miniature persane a longtemps été jugée selon les critères de l’art occidental et considérée comme un art immature. On la présente aussi comme un art
sur la défensive par rapport aux interdits de l’Islam. Elle témoigne en réalité d’une culture très raffinée élaborée au contact de sources multiples, tant orientales qu’occidentales et constitue un art accompli qui va de pair notamment avec la poésie et la musique. Cette culture continue à imprégner la mémoire collective des Iraniens qui, malgré les vicissitudes de l’époque, en maintiennent vivants certains aspects, en particulier sur le plan musical.
sur la défensive par rapport aux interdits de l’Islam. Elle témoigne en réalité d’une culture très raffinée élaborée au contact de sources multiples, tant orientales qu’occidentales et constitue un art accompli qui va de pair notamment avec la poésie et la musique. Cette culture continue à imprégner la mémoire collective des Iraniens qui, malgré les vicissitudes de l’époque, en maintiennent vivants certains aspects, en particulier sur le plan musical.
